Le terme tumeur regroupe l’ensemble des tissus dont le développement cellulaire et tissulaire est anormal. Au sein de ces tumeurs, on différencie les tumeurs bénignes, les tumeurs malignes (ou cancer) et les tumeurs « borderline » (ou à malignité atténuée).
Les tumeurs bénignes ont la capacité de grossir localement et peuvent donc entrainer des symptômes (douleurs, saignements…), elles peuvent aussi dégénérer c’est-à-dire devenir maligne. Le traitement de ces tumeurs est principalement chirurgical. Le risque de récidive est faible et le plus souvent local.
Par exemple : Les polypes ou adénomes du colon sont des tumeurs bénignes, qui nécessitent une exérèse avant qu’ils ne dégénèrent soit par voie endoscopique, soit par voie chirurgicale.
Les tumeurs malignes ou cancers ont la capacité de grossir localement mais aussi d’envoyer des cellules à distance à l’origine de métastases ganglionnaires (adénopathies) ou viscérales (métastases hépatiques, osseuses…). Le traitement de ces cancers peut être uniquement chirurgical mais peut aussi nécessiter de la chimiothérapie, de la radiothérapie et/ou de l’hormonothérapie. Le risque après un traitement bien conduit est la récidive locale ou générale.
Par exemple : Le cancer de l’estomac est précédé d’une chimiothérapie avant l’exérèse chirurgicale.
Les tumeurs à malignité atténuée ou border line ont un profil de développement qui s’apparente au cancer mais avec une évolutivité plus lente permettant des guérisons plus fréquentes et des survies plus longues.
Par exemple : certains cancers de l’ovaire sont de type borderline, l’intensité du traitement va s’adapter à l’âge, au désir de grossesse et à l’étendue des lésions constatées lors de la cœlioscopie diagnostique.