Une fois en place, le sinus pilonidal ne disparaîtra jamais ; Son évolution sera émaillée de poussée inflammatoire aiguë avec induration rouge, chaude et douloureuse dans le sillon interfessier allant jusqu’à l’abcédation.
En dehors de ces phases aiguës, on retrouve des phases quiescentes asymptomatiques et des phases de secrétions chroniques séro-purulentes plus ou moins abondantes en règle peu douloureuses. Le traitement est toujours chirurgical : La meilleure technique reste l’exérèse de l’ensemble de la cavité à «ciel ouvert», c’est-à-dire sans refermer la plaie.
La cicatrisation est lente (deux à trois mois) et se fait de la profondeur vers la surface et des bords vers le centre, laissant une cicatrice linéaire longitudinale dans le sillon interfessier.
On essaie néanmoins par des artifices techniques de refermer au maximum la plaie afin de minimiser au maximum la durée de soins de pansements post-opératoires.