Vous entrez à l’hôpital la veille au soir.
Il est nécessaire de réaliser une anesthésie générale avec une sonde d’intubation spécifique qui permet pendant l’intervention de laisser le poumon opéré au repos.
Il s’agit de réaliser une thoracoscopie qui évite l’ouverture large de la cavité thoracique. Lors de l’intervention, le patient est installé sur le côté.
Les 3 mini-incisions de 0,5 à 1 cm sont situées au niveau de l’aisselle. On passe entre les côtes pour introduire les thoracoports par lesquelles passeront la caméra et les instruments pour réaliser l’exérèse d’une partie de la chaine sympathique de T2 à T3 pour une hyperhidrose palmaire seule ou de T2 à T5 pour une hyperhidrose palmaire associée à une hyperhidrose axillaire.
En clair, il s’agit d’interrompre la chaine nerveuse qui est responsable de cette hypersudation.
En fin d’intervention, un drain aspiratif de 5 mm est laissé en place, à travers un des orifices des mini-incisions permettant d’évacuer le décollement pulmonaire puis la peau refermée par des fils résorbables.
Dès la fin de l’intervention qui dure en moyenne de 20 min à 40 min selon les cas, le patient est transféré en salle de réveil où il restera jusqu’à récupération complète de son autonomie.
La douleur est gérée en post-opératoire par le médecin anesthésiste en collaboration avec le chirurgien.
Il s’agit généralement d’une chirurgie peu douloureuse répondant bien aux antalgiques prescrits en post-opératoires.