Cancerologie

Docteur, dois-je me faire opérer ?

La chirurgie est actuellement le seul traitement qui permet d’obtenir la guérison d’un cancer du côlon ou du rectum. Elle doit donc être réalisée chaque fois que possible. Dans le cas du cancer du rectum, la chirurgie peut être précédée d’une radiothérapie ou d’une chimiothérapie. En l’absence de prise en charge médico-chirurgicale, la tumeur risque immanquablement de se compliquer à terme d’une hémorragie (saignement), d’une occlusion intestinale (interruption complète du transit) ou d’une perforation intestinale.

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Le pronostic de ce cancer est dépendant, comme tout cancer, de plusieurs facteurs dont l’étendue de l’extension locale, l’envahissement ganglionnaire ou non et l’éventuelle extension à distance sous forme de métastases le plus souvent hépatique ou pulmonaire.

Il s’agit d’un cancer agressif qui nécessite une prise en charge spécialisée pluridisciplinaire avec un dossier qui sera discuté en RCP (Réunion de Concertation Pluridisciplinaire de cancérologie digestive) afin de définir la meilleure stratégie thérapeutique à mettre en œuvre pour le patient.

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Quel que soit le type de cancer du testicule, la découverte d’une tumeur par l’examen nécessitera toujours dans un premier temps de réaliser l’ablation du testicule (orchidectomie) en particulier dans le but de caractériser la tumeur par son analyse histologique (au microscope). Il s’agit d’une intervention chirurgicalement simple, certainement mutilante pour le patient mais dont l’implication thérapeutique dans le choix du protocole de traitement est très importante.

La chirurgie du colon et du rectum coelioscopique et la chirurgie colo-rectale robotique (chirurgie assistée par un robot)

Si la technique de référence était la chirurgie classique, qui permet un abord direct de la tumeur, la chirurgie sous cœlioscopie correspond à une des innovations les plus significatives de la chirurgie digestive de ces vingt dernières années. Elle permet de réaliser la plupart des interventions de chirurgie classique. Son avantage est de diminuer la taille de la cicatrice, de réduire les douleurs postopératoires comme la durée de l’hospitalisation. Elle est faite sous anesthésie générale.

La chirurgie hépatique (chirurgie du foie) coelioscopique et la chirurgie hépatique robotique (chirurgie assistée par un robot)

L’intérêt de la cœlioscopie (diminution de la douleur post-opératoire, la rapidité de récupération, diminution de la durée d’hospitalisation) a conduit à adapter la coelioscopie (laparoscopie) et la chirurgie Robotique à la chirurgie du foie pour certains cas sélectionnés.

Comment se passe l’intervention ?

L’intervention est faite sous anesthésie générale soit à thorax fermé (Thoracoscopie) soit à thorax ouvert (Thoracotomie), en fonction de la taille de la métastase, de sa situation, de son caractère unique ou multiple, et de la nécessité ou non d’explorer l’ensemble du poumon. Dans les 2 cas, un fragment de poumon contenant le nodule est enlevé. Ce fragment est de petite taille et son ablation n’entraîne pas de conséquence sur la fonction respiratoire. On parle de « wedge resection ».

Quels sont les objectifs d’une chirurgie dans le cancer de l’ovaire ?

L’objectif principal est d’être curatif. Pour cela le geste se doit de ne laisser aucun résidu tumoral ou un résidu microscopique (quelques millimètres). Le geste opératoire peut dans certains cas être lourd. Cependant ce geste doit être le moins délétère possible pour ne pas retarder la chimiothérapie. C’est pour cela qu’en présence d’une maladie évoluée, il peut être utile, dans certain cas, de commencer par une chimiothérapie.