Cancerologie

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Deux buts sont recherchés pour le traitement : guérir les patients et sauvegarder la fonction sphinctérienne. A la différence des cancers du bas rectum qui nécessitent un traitement chirurgical enlevant l’anus et donc supprimant la fonction sphinctérienne, le fait que le cancer du canal anal soit sensible à la radiothérapie et à la chimiothérapie permet de guérir de nombreux malades en conservant la fonction sphinctérienne SANS intervention chirurgicale. L’irradiation est le traitement de référence.

Elle est utilisée initialement chez quasiment tous les patients.

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Les deux principales indications de pose d’une chambre implantable sont d’une part la nécessité de réaliser une chimiothérapie et d’autre part de devoir réaliser de manière prolongée une réalimentation dite parentérale par des solutés agressifs pour les veines périphériques.

Le PAC n’est jamais impératif et il peut être refusé par le patient. Néanmoins l’expérience prouve que son intérêt est réel en particulier dans le confort que cela procure aux patients durant toute la durée de son traitement complémentaire.

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Le traitement des cancers de l’ovaire associe chirurgie et chimiothérapie.
Le type de chirurgie et de chimiothérapie dépend de plusieurs facteurs, comme le type de cancer, le degré d’atteinte ou stade, l’âge, les antécédents.

Le programme thérapeutique est décidé en réunion de concertation regroupant chirurgien (gynécologue et/ou cancérologue), cancérologue et anatomopathologique.

Qu'est-ce que le cancer du Pancréas ?

Spécificité du cancer du pancréas

Le pancréas est un organe profondément enfoui dans la cavité abdominale rétropéritonéale. Cette glande a une fonction double: elle fait parti des organes du système digestif (production d’enzymes pour la digestion) qui est sa fonction exocrine et elle a une fonction endocrine par la sécrétion d’hormones produites dans des agrégats de cellules appelés îlots de Langerhans, invisibles à l’œil nu et disséminés dans la glande pancréatique.

Docteur, dois-je me faire opérer ?

La chirurgie est actuellement le seul traitement qui permet d’obtenir la guérison d’un cancer du côlon ou du rectum. Elle doit donc être réalisée chaque fois que possible. Dans le cas du cancer du rectum, la chirurgie peut être précédée d’une radiothérapie ou d’une chimiothérapie. En l’absence de prise en charge médico-chirurgicale, la tumeur risque immanquablement de se compliquer à terme d’une hémorragie (saignement), d’une occlusion intestinale (interruption complète du transit) ou d’une perforation intestinale.

Docteur, dois-je me faire opérer ?

Les traitements diffèrent selon le type de cancer, mais dans tous les cas, l’arrêt du tabac est impératif. Les cancers à petites cellules (les moins fréquents) bénéficient d’une chimiothérapie et ne relèvent donc pas de la chirurgie. Simultanément ou entre deux cures de chimiothérapie, le patient peut bénéficier d’une radiothérapie thoracique. En outre, une irradiation prophylactique du crâne contribue à prévenir la survenue de métastases cérébrales.

Les différentes opérations possibles en cas de cancer de l’estomac ?

Le traitement à visée curative reste basé sur l’exérèse chirurgicale : gastrectomie totale ou partielle avec curage ganglionnaire. La gastrectomie totale est nécessaire pour les cancers de la partie supérieure de l’estomac et du cardia. La gastrectomie partielle est parfois suffisante pour les cancers distaux. Ces opérations se font le plus souvent par laparotomie c’est-à-dire par une large ouverture de la cavité abdominale avec une place limitée pour la coelioscopie comme nous le verrons dans le chapitre suivant.

La chirurgie du colon et du rectum coelioscopique et la chirurgie colo-rectale robotique (chirurgie assistée par un robot)

Si la technique de référence était la chirurgie classique, qui permet un abord direct de la tumeur, la chirurgie sous cœlioscopie correspond à une des innovations les plus significatives de la chirurgie digestive de ces vingt dernières années. Elle permet de réaliser la plupart des interventions de chirurgie classique. Son avantage est de diminuer la taille de la cicatrice, de réduire les douleurs postopératoires comme la durée de l’hospitalisation. Elle est faite sous anesthésie générale.

La chirurgie hépatique (chirurgie du foie) coelioscopique et la chirurgie hépatique robotique (chirurgie assistée par un robot)

L’intérêt de la cœlioscopie (diminution de la douleur post-opératoire, la rapidité de récupération, diminution de la durée d’hospitalisation) a conduit à adapter la coelioscopie (laparoscopie) et la chirurgie Robotique à la chirurgie du foie pour certains cas sélectionnés.