L’intérêt de la cœlioscopie (diminution de la douleur post-opératoire, la rapidité de récupération, diminution de la durée d’hospitalisation) a conduit à adapter la coelioscopie (laparoscopie) et la chirurgie Robotique à la chirurgie du foie pour certains cas sélectionnés.
Aujourd’hui, l’expertise coelioscopique et robotique des chirurgiens de l’HPJM a permis d’appliquer ces nouvelles procédures à la plupart des interventions de chirurgie hépatique. Sur l’Hôpital Mermoz, toutes les semaines il est effectuée des chirurgies digestives même majeures (hépatectomie, gastrectomie totale, partielle, DPC, pancréatectomie centrale…) avec un Robot chirurgicale et par coelioscopie.
Les patients auront alors une durée d’hospitalisation plus courte avec moins de douleur et un retour plus rapide à la vie normale. Bien entendu, comme dans toute opération chirurgicale il peut exister, en plus des complications spécifiques à la chirurgie hépatique, certaines complications comme une réaction à l’anesthésie, une infection, un saignement, une plaie d’un organe abdominal de voisinage, surtout lorsque la dissection chirurgicale est difficile. Les modifications locales découvertes lors de l’intervention ou l’apparition d’une complication inattendue peuvent conduire votre chirurgien à modifier l’intervention initialement prévue afin de tout mettre en œuvre pour remédier aux difficultés rencontrées. L’abord coelioscopique et robotique peut être converti en laparotomie (chirurgie classique par une grande cicatrice généralement médiane à cheval sur l’ombilic ou sous les côtes). Le taux de conversion moyen retrouvé dans la littérature est de 30% et diminue avec l’expérience des praticiens (8 à 10% dans notre expériences).
Avantage chirurgien ? La chirurgie robotique en urologie. Prog.Urol.2009
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Avantage patient ? La chirurgie robotique en urologie. Prog.Urol.2009
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