L’agrafage et les ligatures étant réalisées au sein de la muqueuse rectale, cette intervention est généralement moyennement douloureuse chez 90% des patients.
Le traitement devient pleinement efficace au bout de 1 à 3 mois, parce qu’il faut laisser le temps nécessaire pour que l’effet de ligature des artères induise une diminution de la taille et de la fragilité des hémorroïdes.
À une semaine de l’intervention, 76% des patients sont asymptomatiques, après un mois le taux de succès s’évalue à 82%.
La ligne d’agrafes ou de ligatures situées à la jonction entre l’anus et le rectum peuvent parfois modifier temporairement la sensation de besoin d’exonération et la perception du contenu rectal.
Certains patients peuvent alors ressentir des envies pressantes d’aller à la selle (urgence fécale) ou des fausses envies (pour des gaz au lieu des selles).
Cette gêne traduit des troubles sensitifs et non pas une incontinence du sphincter anal. Peu prévisibles, ces symptômes sont réversibles en quelques jours ou semaines.
Le traitement hémorroïdaire peut parfois être moins efficace sur un des paquets ce qui conduit à une rechute partielle.
Le patient doit être donc informé de la possibilité d’effectuer une retouche par une hémorroïdectomie partielle sur un ou deux paquets dans les années suivantes.
Il est souhaitable d’avoir une consultation post-opératoire avec votre chirurgien à 1 mois de l’intervention.
Le chirurgien s’informe en premier lieu de l’éventualité d’une douleur résiduelle et de son traitement, de la qualité du transit intestinal, de la disparition de tous saignements.
Il contrôle la cicatrisation locale, le toucher rectal et l’anuscopie vérifient le calibre et la hauteur de l’agrafage et la bonne qualité de la réduction des hémorroïdes internes.
Une consultation ultérieure n’est généralement pas nécessaire.