Quels sont les risques de l’intervention ?
Cette opération est bien codifiée et de réalisation courante, mais reste une intervention lourde bien que comprenant un taux de complications faible.
Cette opération est bien codifiée et de réalisation courante, mais reste une intervention lourde bien que comprenant un taux de complications faible.
Une hepatectomie est une lourde intervention de chirurgie digestive de réalisation courante dans notre centre. Après une fréquente période de renutrition par des compléments nutritifs en pré-opératoire, l’hospitalisation se fait la veille de l’intervention avec une durée prévue de 10 à 15 jours après l’opération avant un retour à domicile. Une maison de convalescence peut se discuter en fonction des souhaits du patient. L’intervention est réalisée sous anesthésie générale classiquement par une laparotomie (grande incision médiane ou sous les côtes).
L’intérêt de la cœlioscopie (diminution de la douleur post-opératoire, la rapidité de récupération, diminution de la durée d’hospitalisation) a conduit à adapter la coelioscopie (laparoscopie) et la chirurgie Robotique à la chirurgie de l’estomac pour certains cas sélectionnés.
On retiendra une approche laparoscopique pour les indications suivantes : diagnostic et exploration de la cavité abdominale à la recherche d’une carcinose péritonéale en rapport avec un cancer de l’estomac (10 à 15% des patients porteur d’un cancer localisé à l’estomac).
L’alimentation sera reprise sans restriction dès le lendemain de l’intervention voire parfois le soir même en cas d’intervention tôt le matin.
Le premier lever intervient dès le lendemain de l’intervention ainsi que les séances de kinésithérapie respiratoire.
Le ou les drains mis en place sont reliés à un système de valise elle-même reliée à une prise de vide murale permettant de contrôler l’aspiration, leur ablation est généralement effectuée au bout de 2 à 6 jours dans la plupart des cas.
La chirurgie peut être effectuée à différents temps dans la prise en charge des cancers de l’ovaire. Elle peut être initiale (avant toute chimiothérapie), d’intervalle (après 3-4 cycles de chimiothérapie), de deuxième look (lorsque le traitement initial est incomplet) et de récidive. La qualité de la chirurgie est un critère constant de survie. En fin d’intervention le résidu doit être nul ou inférieur à 1 cm. Afin d’arriver à cet objectif carcinologique, une chimiothérapie première peut être nécessaire.
Le dépistage est une démarche qui a pour objectif de détecter le plus tôt possible (en l’absence de symptômes : douleurs, saignements…), des lésions susceptibles d’être cancéreuses ou d’évoluer vers un cancer. L’objectif est donc de pouvoir augmenter le nombre de patients susceptibles d’être guéri. Soit en diagnostiquant une lésion avant qu’elle ne devienne un cancer (polype du colon), soit en diagnostiquant un cancer au stade précoce (lésion in situ du col de l’utérus).
L’hospitalisation se fait quelques jours avant l’intervention en fonction de l’état respiratoire et nutritionnel du patient avec une durée prévue de 15 jours à trois semaines après l’opération avant un retour à domicile ou en maison de convalescence.
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale par une laparotomie complétée ou non par une thoracotomie droite le plus souvent.
La première partie de la chirurgie consiste en une exploration complète de la cavité abdominale.
L’objectif de cette exploration est double, premièrement effectuer une cartographie de la lésion, et deuxièmement rechercher les causes de contre indications à une exérèse.
En effet en présence d’une atteinte du pédicule hépatique, ou du mésentère (intestin grêle), une chirurgie est contre indiquée.
Une fois la décision de chirurgie effectuée, on pratiquera une hystérectomie totale non conservatrice (ablation des ovaires), un curage pelvien.
Cette opération est bien codifiée et de réalisation courante, mais comme dans toute opération chirurgicale certaines complications peuvent survenir Il existe deux types de risques : les risques immédiats lors du geste ou survenant peu de temps après et les risques à distance.
Dans ce chapitre, nous développerons successivement les 4 types d’interventions suivantes :