Cancerologie

Comment se déroule l’intervention ?

Le patient rentre la veille de l’intervention après 5 jours de régime d’épargne digestive (régime sans résidu). Il devra diminuer au maximum la présence de matières dans son colon par la prise de 2 litres de purge. L’intervention est réalisée dans la majorité de cas en coelioscopie. Elle nécessite une anesthésie générale avec une durée variant de 2 à 3 heures.

Comment se passe l’intervention ?

Le patient entre à l’hôpital la veille au soir. Il est nécessaire de réaliser une anesthésie générale avec une sonde d’intubation spécifique qui permet pendant l’intervention de laisser le poumon opéré au repos. Lors de l’intervention, le patient est installé sur le côté (en décubitus latéral). La thoracotomie est l’ouverture du thorax qui permet le geste chirurgical.

Comment se déroule l’intervention ?

Une hepatectomie est une lourde intervention de chirurgie digestive de réalisation courante dans notre centre. Après une fréquente période de renutrition par des compléments nutritifs en pré-opératoire, l’hospitalisation se fait la veille de l’intervention avec une durée prévue de 10 à 15 jours après l’opération avant un retour à domicile. Une maison de convalescence peut se discuter en fonction des souhaits du patient. L’intervention est réalisée sous anesthésie générale classiquement par une laparotomie (grande incision médiane ou sous les côtes).

La chirurgie gastrique coelioscopique et la chirurgie gastrique robotique (chirurgie assistée par un robot)

L’intérêt de la cœlioscopie (diminution de la douleur post-opératoire, la rapidité de récupération, diminution de la durée d’hospitalisation) a conduit à adapter la coelioscopie (laparoscopie) et la chirurgie Robotique à la chirurgie de l’estomac pour certains cas sélectionnés.

On retiendra une approche laparoscopique pour les indications suivantes : diagnostic et exploration de la cavité abdominale à la recherche d’une carcinose péritonéale en rapport avec un cancer de l’estomac (10 à 15% des patients porteur d’un cancer localisé à l’estomac).

Conseils post-opératoires

L’alimentation sera reprise sans restriction dès le lendemain de l’intervention voire parfois le soir même en cas d’intervention tôt le matin.
Le premier lever intervient dès le lendemain de l’intervention ainsi que les séances de kinésithérapie respiratoire.

Le ou les drains mis en place sont reliés à un système de valise elle-même reliée à une prise de vide murale permettant de contrôler l’aspiration, leur ablation est généralement effectuée au bout de 2 à 6 jours dans la plupart des cas.

Quelles sont les opérations possibles du cancer de l’ovaire ?

La chirurgie peut être effectuée à différents temps dans la prise en charge des cancers de l’ovaire. Elle peut être initiale (avant toute chimiothérapie), d’intervalle (après 3-4 cycles de chimiothérapie), de deuxième look (lorsque le traitement initial est incomplet) et de récidive. La qualité de la chirurgie est un critère constant de survie. En fin d’intervention le résidu doit être nul ou inférieur à 1 cm. Afin d’arriver à cet objectif carcinologique, une chimiothérapie première peut être nécessaire.

Surveillance après traitement du cancer

La surveillance commence dès le début de la prise en charge. Initialement, la surveillance permet de connaître l’efficacité des traitements (marqueurs, Pet-scan, poids, …), de mieux coordonner les différents traitements (chimiothérapie, chirurgie…) et de dépister les principales complications observées avec le traitement.  Enfin la surveillance doit prévenir les séquelles tardives grâce à des mesures adaptées et précoces.

Quels sont les risques de l’intervention ?

Ces opérations sont bien codifiées et de réalisation courante, mais comme dans toute opération chirurgicale certaines complications peuvent survenir :

  • une réaction à l’anesthésie,
  • une infection,
  • un saignement,
  • une plaie d’un organe abdominal, surtout lorsque la dissection chirurgicale est difficile.

On retrouve, dans la littérature un taux moyen de complications survenant pendant l’intervention faible. Les risques de l’intervention sont de deux types.

Comment se déroule l’intervention ?

La première partie de la chirurgie consiste en une exploration complète de la cavité abdominale.

L’objectif de cette exploration est double, premièrement effectuer une cartographie de la lésion, et deuxièmement rechercher les causes de contre indications à une exérèse.

En effet en présence d’une atteinte du pédicule hépatique, ou du mésentère (intestin grêle), une chirurgie est contre indiquée.

Une fois la décision de chirurgie effectuée, on pratiquera une hystérectomie totale non conservatrice (ablation des ovaires), un curage pelvien.