La chirurgie du poumon est une chirurgie spécifique dont les complications peuvent être très graves même si elles ne sont pas fréquentes. Ces complications diminuent lorsque les interventions sont réalisées par une équipe entraînée.
Certaines circonstances (adhérences pleurales, séquelles de maladies pulmonaires, anomalies anatomiques, difficultés techniques, complications imprévues…) peuvent nécessiter de convertir l’intervention en chirurgie conventionnelle avec ouverture thoracique.
Cette éventualité est très rare (< 5%) pour les pneumothorax primaires, plus fréquente pour les pneumothorax secondaires. La fuite pulmonaire entrainant le bullage prolongé du drain et donc un prolongement du séjour, est assez fréquente et gérée facilement par de la patiente.
Parfois le patient gardera un défaut d’accolement du sommet du poumon qui ne se recolle parfois pas parfaitement. C’est sans gravité et n’empêche généralement pas de quitter l’hôpital. Des complications infectieuses sont régulières comme la pneumopathie, nécessitant un traitement antibiotique, une pleurésie ou un pyothorax nécessitant une reprise chirurgicale.
En effet, le principe de l’abrasion pleurale est de faire saigner la plèvre pour provoquer un accolement post-opératoire. Dans cette chirurgie, il existe malgré tout, rarement, des récidives à distance qu’on ne prévoit pas.